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ENTRE PEU D’AUTRES
Ses yeux ont tout un iel de larmes.
Ni ses paupières, ni seis mains
Ne sont une nuit suffisante
Pour que sa doleur s’y cache
Il ira demander
Au Conseil des Visages
S’il est encore capable
De chasser sa jeunesse
Et d’être dans la plaine
Le pilote du vent.
C’est una affaire d’expérience
Il prend sa vie par le milieu.
Seuls, les plateaux de la balance…
Ses yeux ont tout un iel de larmes.
Ni ses paupières, ni seis mains
Ne sont une nuit suffisante
Pour que sa doleur s’y cache
Il ira demander
Au Conseil des Visages
S’il est encore capable
De chasser sa jeunesse
Et d’être dans la plaine
Le pilote du vent.
C’est una affaire d’expérience
Il prend sa vie par le milieu.
Seuls, les plateaux de la balance…
ENTRE UNOS CUANTOS
Sus ojos son todo un cielo de lágrimas.
Ni sus párpados, ni sus manos
Son noche suficiente
Para que su dolor se oculte.
Iré a preguntar
Al Consejo de los Rostros
Si es aún capaz
De cazar su juventud
Y de ser en la llanura
El piloto del viento.
Es una cuestión de experiencia:
Coge su vida por la mitad.
Solitarios, los platillos de la balanza…
PAUL ÉLUARD, Capital del dolor
(trad. Eduardo Bustos)
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1 comentari:
Je l'ai aimé, surtout la première strophe.
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